Partir à vélo sur les chemins…..

vélo

Autrefois on partait pour Compostelle à pied ou à cheval. De nos jours, les
cavaliers ne représentent plus guère que 1% des pèlerins. Entre temps est en effet
apparu le petit cheval d’acier et près de 30% des pèlerins l’utilisent aujourd’hui. Ce
sont essentiellement des V.T.Tistes qui peuvent rouler constamment dans la trace
des marcheurs… quitte à souvent porter monture et bagages dans les passages
difficiles. Aussi il est vivement recommandé d’avoir une pratique habituelle sportive
si tu souhaites en être ! Tu auras en ce cas grand soin de veiller à la tranquillité des
marcheurs.
Tu peux parfaitement utiliser aussi le vélo de route chaussé de pneus de
section 28, voire 25. Le réseau routier est en bon état en Espagne ; il y aura des
tronçons nombreux sur routes nationales notamment dans la première moitié, mais
celles-ci comportent en général une bonne sur-largeur servant de bande cyclable et
fréquemment utilisée également par les marcheurs. Les usagers de la route sont
habitués aux pèlerins et la cohabitation se fait sans problèmes. Après BURGOS, ce
seront essentiellement des petites routes et tu pourras même avec tes pneus
étroits emprunter les tronçons nouvellement réaménagés du chemin des marcheurs.
Les topo-guides pour cyclistes s’adressent surtout aux vététistes ; avec le
vélo de route, les plans du guide RANDO-Editions seront utilement complétés par la
carte au 1/50000 que Michelin publie depuis 2010: « CAMINO de SANTIAGO –
Saint Jean Pied de Port-Santiago de Compostela » présenté sous forme d’un livret
portant le n° 160. Dans les grandes villes, tu pourras passer par l’Office du
Tourisme et récupérer un plan de ville toujours utile.
Le casque est obligatoire en Espagne. Enfin, boire fréquemment diminuera
notablement les risques de tendinite.
Et si tu ne reviens pas à bicyclette ?
– en bus : les bus de tourisme disposent de grandes soutes à bagages et plusieurs
compagnies acceptent les vélos.
– en train : l’équivalent SERNAM de la société IBERRAIL (EX.RENFE) dont un
bureau se trouve en gare, se charge d’emballer les vélos dans ses locaux et de les
rapatrier en France. Le transport des vélos démontés, dans des sacs spéciaux
(comme cela se pratique en France, y compris dans les TGV) n’est autorisé que dans
le train de nuit au départ de la Corogne. Cependant, il s’avère (l’expérience avec
certains contrôleurs « sympas », et si ton vélo est vraiment bien démonté et rangé
dans un sac peu encombrant) que tu pourras emprunter le train de jour.
Evidemment, tu auras pensé à emporter ton sac depuis la France !